Chien et chat

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  • mars 19, 2019
  • Category: Rapportage del'EFSA et l'ECDC sur l'antibiorésistance

L’EFSA et l’ECDC ont publié leur dernier rapport sur l’antibiorésistance de bactéries zoonotiques et indicatrices issues d’humains, d’animaux et d’aliments


L’EFSA (European Food Safety Authority - Autorité européenne de Sécurité des Aliments) et l’ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control - Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) publient chaque année un rapport reprenant les données concernant la résistance d’une bactérie indicatrice (Escherichia coli) et des bactéries zoonotiques les plus importantes (Salmonella, Campylobacter, MRSA) chez les humains, les animaux et la nourriture dans l’Union européenne. Les données disponibles maintenant datent de 2017.

Le rapport met en garde contre une augmentation de la résistance de Campylobacter spp chez les humains. Il rend compte de pourcentages élevés à très élevés de résistance en particulier des Campylobacter coli aux tétracyclines et à la ciprofloxacine, un antibiotique de la famille des fluoroquinolones. Dans cinq pays, leur résistance était également élevée ou très élevée contre l’érythromycine, un macrolide. Les fluoroquinolones et les macrolides sont classés parmi les antibiotiques d’importance critique pour le traitement de la campylobactériose chez l’homme. De ce fait, les possibilités de traitement antibiotique en cas d’infection par une Campylobacter sont considérablement réduites.

Les bactéries C. coli, provenant de volaille, et C. jejuni, provenant de ruminants, sont actuellement considérées comme les deux sources principales d’infection humaine avec des Campylobacter. C’est pourquoi il faudrait tester la résistance aux antibiotiques de ces deux bactéries chez les espèces où on les rencontre. Les échantillons de porcs sont moins pertinents dans ce cas-ci, cette espèce intervenant peu dans l’apparition de campylobactériose chez les humains.